Laë M. Belorë [Finished]

† Don :

Laë est un jeune homme assez étrange ; ses yeux est ce qui se remarque le plus chez lui, ils sont rouge terre et bleu, cependant Laë est un peu complexé par ses yeux et tente de les cacher derrière ses cheveux ou en baissant les yeux tout simplement. Il semble donc toujours éviter les regards…
Ensuite son visage… pour un élève il n’est pas commun d’avoir une balafre sur la joue, d’autant plus qu’on devine que la joue a été coupée et pas seulement écorchée… Encore une raison pour avoir laissé ses cheveux pousser si long, ils cachent son visage lui donnant un air à la « Sadako » et en même temps timide et apeuré.

Pour continuer Laë n’est pas très grand, il ne doit pas dépasser dans les 1 mètre soixante cinq. Son corps est fin et souple, d’un teint plutôt pale et lisse, sa peau est vraiment douce pour une raison toute simple : de part sa nature d’Anthropia sa peau est recouverte d’un fin duvet blanc presque invisible.
Il n’y a pas vraiment grand-chose à dire sur Laë… a part que son physique fin, petit et souple le rend adorable…parfois, surtout quand il à ses transformations partielles...♥

Question vêtement, le jeune homme n'est pas franchement difficile. Un jean, un haut blanc ou noir et c'est vendu ! Mais Laë ne s'habille comme ça que pour aller en cours la plupart du temps. Généralement Laë aime bien les pantalons noirs, un un peu courts, qu'il met avec des chaussures lui montant jusqu'en haut des genoux, sur les épaules un pull tout doux un peu large gris ou blanc, les cheveux détaché comme d'habitude et autour du cou une chaînette dont il ne se sépare jamais.

Laë est un jeune garçon plutôt timide, effacé il ne cherche pas à se mettre en avant, c'est même le contraire, il ferait absolument tout pour rester invisible. Il se met lui même à lécart, étant très proche de son instinct animal sans sombrer dans la folie bestiale il est comme les léopards des neiges il reste solitaire.
Il aime le calme, les endroits frais, voir en hauteur et escarpés car il est très agile et adore accéder à des endroits que les autres atteignent difficilement. Laë adore la neige aussi, il adore marcher dedans et même parfois s'y rouler ou simplement observer de grandes plaines lisses de tout passage, torturé par seulement le vent.

Mais si l'ont réduit la distance entre nous et Laë on peut constater qu'il est parfois soupe-au-lait et qu'il grogne pour un oui ou pour un non. Mais cela le rend que plus adorable, non ? Bref, Laë se fait difficilement des amis mais avec eux il est plutôt affectueux et peut être un peu collant? En tout cas l'expression "Que aime bien, châtie bien." se confirme avec Laë.

Pour faire simple Laë est juste un petit chat un peu hargneux et adorable sous sa carapace froide et calme.

Quand m’est tu apparut Harold hm ? Je devais bien avoir sept ans quelque chose comme ça ? Est-ce que ce chiffre est magique ? Certains disent qu’il porte bonheur… en tout cas moi, j’ai vue le sourire d’un ange…

Malgré ce qu’on m’avait fait, malgré mon visage qui dégoulinait de sang et quand bien même la moitié de mes doigts étaient cassé tu m’as ramassé et blottit contre toi te fichant royalement de ta chemise. Tu m’as ramassé et tu m’as emmené chez toi pour me soigner…je suppose que si tu n’avait pas été médecin tu ne m’aurais jamais amené chez toi avant mais peu importe. Tout mon corps me faisait mal, et tu le savais mais tu me souriais partageant la douleur avec moi. Soulageait tu mon esprit également ? Je ne le saurais sans doute jamais mais… je crois que tout en toi m’apaisait. Tes grandes mains dirigées vers moi ne déclenchaient plus mes cauchemars, elles les étouffaient et les éloignaient loin de moi, ton corps large et imposant ne m’effrayait pas mais me rassurait, et tes cheveux blonds et ta barbe mal faite… je m’en souviens encore, tu me chatouillais avec.


Pourquoi tu m’as ramassé ce jour là ? Est-ce que parce que ton instinct de médecin t’a interdit de me laisser crevé là ? Et pourquoi ce sourire ? Pourquoi ?


Je suis désolé Harold, tu m’as soigné, raccommodée la joue, soigné encore, désinfecté… pour qu’enfin je puisse parler, après un ans de douleur. Et en plus tu partageais la douleur que je subissais tous les jours, mais comment tu faisais pour me supporter hein ?
Tu m’as demandé, après un an de silence, qu’est-ce que j’avais fait pour me retrouver dans cette ruelle ce soir là ? J’ai commencer à trembler mais j’ai craché le morceau… je t’ai tous…absolument tous raconter. Et toi… tu n’as pas bronché, ni cillé, ni réagit. Puis ton épaule a comme d’habitude récolté toutes mes larmes.
Je t’ai tous dit, des ordres que je devais exécuté, de l’horreur de que je devais manger, des sévisses que je subissais, et ces hommes…ces porcs qui m’approchaient pour « jouer » avec mon corps fragile.
Sans broncher tu m’as serré dans tes bras, et tu m’as toujours gardé à tes côtés. Je n’ai jamais été beaucoup causant, désolé Harold, tu as toujours essayé de plaisanter, de rire avec moi… mais je n’avais pas encore le cœur pour ça… je n'étais pas vraiment un gamin comme les autres.


Puis ce jour là on à compris que toi et moi on était pareil… tu avait ton pouvoir, j’avais le mien. Aussi différent qu’ils étaient, nous étions tout de même pareil.


C’était juste avant que tout ça se passe… tu m’as parlé de Starthclyde… tu voulait que j’y aille puisque l’école existait de nouveau et que tu y avait été aussi. J’ai accepté d’y aller… mais fallait-il vraiment que tu meures pour me donner une autre raison d’y aller ?
Tu sais Harold ? Ça s’est passé très vite… ils ont défoncé la porte, t’était dans ton lit. Ils ont gueulé partout qu’ils allaient te tuer parce que t’avait guéris un yakuza qu’ils voulaient tuer. Moi j’ai été attrapé par un type, il à vider le coffre à jouet et m’as fourré dedans, il s’est sûrement assit dessus…je ne pouvais plus sortir. Puis j’ai entendus ta voix, tu essayait de leur expliquer ta version… ils en ont sûrement eut rien à f...faire et ils ont tiré. J’ai eue si peur, puis tous sont partit et je suis aller te voir.

Tu n’étais pas tout à fait mort à ce moment là, Harold…
Et tu m’as encore dit d’aller à Strathclyde le plus vite possible.
Et encore une fois tu m’as souri…

Excuse moi Harold… je n’ai jamais été capable de te sourire, moi.