1er rendez vous [pv Yoite]

Ednaëlle était assise sur le bord de la fontaine. Ses doigts jouaient avec ses longs cheveux, personne ne faisait attention à elle en réalité, et ce n'était pas plu mal. Elle avait mit du temps pour brosser soigneusement ses cheveux se matin, et en y repensant, elle en souriait encore. C'était vraiment une chose qu'elle n'aurait pas faite avant. Elle baissa les yeux et observa sa tenue. Une robe assez normale, de petite chaussure discrète, une veste et son sac en bandoulière.. Elle se demandait secrètement s'il allait voir qu'elle avait essayée d'être .. d'être un peu jolie tout simplement pour lui. Lui ? Son professeur bien sur ! Aller, imaginez vous donc un stupide amour à sens unique d'une élève à un professeur, et vous serez dans le faux. Il semblait l'aimer aussi, réellement. Et elle était heureuse. Elle remua un peu les jambes et releva ses yeux sur la foule. Il était 14h maintenant, il pouvait arriver n'importe quand. Ses mains partirent jouer sur la lanière de son sac. Elle se leva, fit quelque pas. Personne ne l'avait vu, elle ne voulait de toute manière pas être vue. Sauf d'une personne.. C'était risqué, elle le savait, mais moins que de se voir dans l'école. Ici, il y avait peu de chance qu'on les reconnaissent.. on se souvenait rarement d'elle. Elle regarda autour d'elle, chantonnant dans sa tête.

La jeune élève était heureuse, plus qu'elle ne l'avait jamais était. Pour ça qu'elle ne remarqua par vraiment quand quelqu'un la bouscula et qu'elle tomba à terre. Elle grimaça. L'homme inconnu s'excusa, et comme à son habitude, elle dit de ne rien en faire, que c'était ça faute, qu'elle aurait du faire attention.. elle frotta ses mains rouges et lui sourit un peu, espérant que Yoite n'arrive pas à se moment vraiment.. pitoyable.

- Nous vous en faite pas j'ai dit ! J'ai vu pire, croyez moi.

Il l'aida à se relever en la prenant par le bras, s'excusa encore un peu, et parti. Il était étrange, il lui rappelait quelqu'un.. bah, pas très important. Elle chercha à nouveau des yeux le .. non.. son professeur.

Ednaëlle ouvrit de grand yeux en entendant la voix près de son oreille et sentie sa main sur son épaule. Elle sursauta doucement, rougit un peu en sentant ses lèvres dans son cou. Et sourit un peu toute seule, comme une idiote. Elle baissa un peu la tête, la secouant pour lui faire comprendre que non. Ca faisait une semaine qu'il ne c'était pas vu, ou presque. Elle avait hésité longtemps avant de lui glisser ce petit mot, et voilà qu'elle était encore gênée. Doucement, elle se retourna vers lui, relevant les yeux pour le regarder. Il était à nouveau près d'elle ! Son coeur se réchauffa doucement

- Non, ne vous en faîtes pas, je viens d'arriver

Ce n'était bien sur pas vrai, mais c'était son secret qu'elle était là depuis un petit moment. C'était son secret qu'elle n'avait voulue pour rien au monde rater leur rendez vous.. Elle garda son petit sourire et vint lui déposer un baiser sur la joue, se levant sur les pointes de pied avant de rapidement retrouver la terre ferme. C'était peut être fou de venir ici, avec tout ce monde, partout ! Mais elle ne comptait pas forcément rester comme ça au milieu de tout le monde, ils allaient bouger. Elle recula un peu, pour le regarder plus correctement. Ca faisait bizarre de ne pas le voir dans l'école.

- Je sais, avec ce que vous m'avez dit de vous, qu'il n'est peut être pas très prudent de ce voir au milieu de la foule, comme ça .. mais personne ne remarque jamais les gens banales. Et n.. nous sommes un cou.. couple banal en quelque sorte.

"couple". Elle avait encore du mal à le dire. Tout comme "petit ami" ou "petite amie" ou encore les variantes multiples. Pourquoi tout le monde y arrivait, sauf elle ? Ce n'était pas très important. Faiblement, elle vint prendre une de ses mains dans les siennes, ses doigts s'enlaçant sur les siens. Là aussi elle avait encore du mal, mais elle voulait la tenir cette main ! Plus que tout. Elle sourit un peu plus, mais toujours pas totalement. Un jour, elle pourrait. Pour lui, juste pour lui ..

- Personne ne nous verra.. et j'avais envie de vous voir

Il semblait légèrement tendu.. Avait il peur de quelque chose ? Avait elle mal fait en choisissant de se voir en dehors de l'école ? On disait souvent que ce voir dans un endroit où n'importe qui pouvait surprendre avait un côté magnifiquement délicieux dans une relation. Mais pas pour elle, elle aurait trop peur de lui causer du tord ! Elle ne savait pas vraiment le traitement qu'on donnait au relation prof/élève dans cet établissement, mais sûrement pas beaucoup mieux qu'ailleurs.. enfin, elle supposait.

- Ed... Ma belle, tu as bien fait. Il était grand temps de se voir, et profiter un peu dehors. Tu mérite vraiment de t'amuser pour une fois, alors fais toi plaisir, je te suivrais et m'amuserais autant que toi.

Ednaëlle rougit sous le contacte de ce baisé langoureux. Elle n'avait jamais rien eu de la sorte, en avait eu sans arrêt pendant un moment puis plus rien pendant une semaine entière. Elle n'avait vraiment pas encore eu le temps de s'y faire. Elle lui rendit malgré tout tant bien que mal. C'était si agréable.. Ses lèvres cherchèrent à nouveau faiblement les siennes à peine, et tout fut fini. Il recula, la regarda et elle percuta enfin ses mots. Oui, c'est vrai ! Elle n'avait pas vraiment encore penser où aller avec lui en réalité. Elle réfléchit rapidement, essayant de s'habituer à la main de Yoite dans la sienne. Elle avait entendue dire qu'il y avait plusieurs animation dans les rues en ce moment, pourquoi ne pas aller y jeter un petit coup d'oeil ? Elle lui sourit alors un peu, espérant qu'il allait bien vouloir. Que cela n'allait pas l'ennuyer surtout.

- J'ai entendue dire qu'il y avait beaucoup d'animation dans les rues aujourd'hui ? On va voir ?

Elle n'attendit pas vraiment de réponse. Elle se retourna pour commencer à marcher à côté de lui en direction des multiples rues, petites ou grandes, de la ville. Sa main toujours dans la sienne, pour le rassurer, et pour se rassurer elle aussi. Ils arrivèrent rapidement à des rues avec du monde, de la joie, des rires, des chants. Impressionnée, elle observa longuement. Elle ne connaissait pas tout ça ! Elle n'avait pas l'habitude de voir autant de monde, elle fuyait le monde même en général, il pouvait y avoir trop de problème. Elle inspira un grand coup. Tant pis ! Elle était ici pour être avec lui, elle devait moins pensée à tout ça. Elle s'approcha avec lui d'un petit bac d'eau avec des poissons. L'homme expliqua qu'on devait attraper des poissons avec des filets fragiles. Si on y arrive, on gagne le poisson. Elle trouvait sa amusant, étrange. Elle n'y connaissait rien.

- On peut essayer ?

Elle n'avait jamais jouer à des choses comme ça, même le jeu le plus idiot.. elle aimerait essayer une fois. Même si elle devait rater ! Elle voulait juste pouvoir se dire qu'elle avait tester. En lui demandant, elle remarqua non loin l'homme qui lui était rentrée dedans avant que Yoite n'arrive. Il lui adressa un signe de main et se retourna. Il venait à la fête lui aussi ? Elle ne s'en occupa pas plus que ça, après tout, cela n'avait rien d'important... du moins, elle pensait.

Elle me rendit mon baiser avec chaleur. J'en fut littéralement ravi. Puis la fin de se baiser s'imposa comme une claque. Elle s'écarta légèrement de moi, tandis que je la fixais, sans trop savoir pourquoi. Je la trouvais déjà moins timide que la semaine dernière, tant mieux.
Puis elle parla, après quelques instants de réfléxion que je mis à profit pour l'admirer.

- J'ai entendue dire qu'il y avait beaucoup d'animation dans les rues aujourd'hui ? On va voir ?

Je lui fis un rapide signe de tête, disant que oui j'acceptais d'aller avec elle. Cependant elle ne sembla même pas attendre ma réponse, elle nous entraîna à travers les rues. Elle serra ma main, comme pour ne pas me perdre. Je souris intérieurement. Je profitais du fait qu'elle soit concentré sur son chemin pour scruter les passants, m'assurer qu'aucun ne pourrait nous nuir. Sans que je ne m'en rende compte, elle nous entraîna vers un bac d'eau remplit de poisson. J'eut un petit sourire, ce jeu était répendu chez les enfants, car il permettait de gagner un petit animal, dont il serait facile de s'occuper. Le vendeur d'ailleurs lui vendit bien son attraction. Elle me demanda si l'on pouvait essayer, je me penchais uniquement à son oreille en lui donnant l'argent nécessaire. Là, elle leva la main et fit signe à l'homme que je venait de repérer... Oui, c'était bien lui, à n'en pas douter.
Yukimitsu nous observait avec un sourire aux lèvres. Je n'avais pas eut le temps de parler encore, tout s'était enchaîné si vite. Alors d'un léger mouvement je me mit de façon à ce qu'elle ne le voit plus avant de lui murmurer à l'oreille.

- Joue donc un peu. T'en fait pas. Il va y avoir quelques complications. Surtout, tu garde un air naturel. Inutile que les choses dégénèrent non plus.

Je me retournais donc vers Yukimitsu et lui fit signe d'approcher avec un sourire extrêmement faux, et vu comment il me connaissait il devait percevoir la menace. Cependant il approcha d'une démarche décontractée. Il paraissait fort sûre de lui, un peu trop même.

Je ne compris qu'après pour un telle assurance émanait de lui, lorsque la gamine qui l'accompagnait se manifesta en lui tenant la main. Elle paraissait totalement perdue, mais je ne m'y fiais pas trop. Il s'adressa à nous avec son arrogance habituelle.

- Yoite, quelle surprise de te voir ici. Je ne te présente pas ma petite soeur.

-Arrête ton char. Tu peux pas me la faire. Elle est le nouvel agent qui doit me supprimer. Toi tu vas l'aider, et comme tu me connais mieux que le reste de Blue Fog j'aurais le désaventage.

- Oh non... Je suis pas ici pour ça. On était là pour du repérage... Trouver un petit point faible. Et voilà que c'est toi qui nous l'offre.

- Alors elle m'a suivit, pendant que toi tu surveillais... Bien joué.

- Oh... Merci.

Soudain je sentis quelque chose d'anormale dans l'air, mon regard se vrilla sur la petite. Yukimitsu n'eut aucun mouvement, comme si il s'en moquait. Je ne pouvais que flairer la supercherie, quelque chose se tramait sans que je puisse dire quoi. Yukimitsu et moi avions l'air de deux chiens enragés prêt à se jeter l'un sur l'autre. Tandis que chacun de nous protégeait l'être qui devait l'être. Je ne lui laissais pas le temps de nous coincer. Je projettais toute mon énergie sur eux deux pour nous laisser une chance de partir. Je sentais une résistance, alors que la gamine ne réagissait pas, et ne semblait même pas s'appercevoir que j'attaquais. un sourire se dessinait sur les lèvre de Yukimitsu me faisant enrager. Seul le combat physique marcherait si j'en croyais mes yeux.

Ednaëlle senti Yoite lui donner un peu d'argent, le glissant dans sa main. Elle fit d'abord un peu la moue, par réflexe.. elle ne voulait pas qu'il lui paye quoi que ce soit ! Elle avait de l'argent, ce n'était pas la peine de lui demander à chaque fois qu'elle avait besoin de quelque chose.. Mais c'était très gentil de sa part. Elle voulait le remercier, tranquillement, et l'embrasser peut être à nouveau.. pourquoi pas.. Elle releva les yeux et remarqua qu'il c'était mis entre elle et l'homme qu'elle avait vue. Eh, pourquoi donc ? Elle garda les yeux grands ouverts, ne frémissant pas en sentant pourtant son souffle si près de son cou, et pour cause, ses mots n'avaient rien de très réjouissant. Au contraire, tout cela eu la capacité de la rendre inquiète. Qu'est ce qui ce passait ? Est ce qu'il avait trouver des gens qui lui veuillent du mal ? Elle posa ses mains sur ses bras, avec douceur, serrant faiblement pour lui faire comprendre qu'elle avait un peu peur..

- Joue donc un peu. T'en fait pas. Il va y avoir quelques complications. Surtout, tu garde un air naturel. Inutile que les choses dégénèrent non plus.

Jouer ? Comment pouvait elle jouer après qu'il lui ai dit tout ça ! C'était simplement impossible. Elle retira ses mains de ses bras, les prenant contre elle tranquillement. Il fit signe à l'homme qu'elle avait vu d'approcher, mais elle sentait déjà une grande tension. Lui ? L'homme qu'elle avait percutée un peu plus tôt ? Elle avait du mal à le croire. Inconsciemment, elle recula, se détachant de Yoite. Et la conversation qu'ils eurent n'aida pas vraiment à faire qu'elle ai moins peur pour lui. Elle avait confiance, bien sur ! Mais elle ne savait pas ce dont était capable l'autre homme. La jeune élève blonde remarqua alors une enfant derrière l'inconnue. Une simple gamine qui avait l'air totalement perdu.. Peut être qu'elle avait un peu cette tête là elle aussi ! Elle s'accroupit, venant presque devant Yoite, se moquant subitement du moindre risque et sourit à l'enfant. C'était leur problème dans un sens, et cette fille là était beaucoup plus jeune qu'elle ! Elle lui tendit la main doucement, gardant un sourire loin d'être complet, mais présent malgré tout.

- Dit, tu veux jouer ? Viens voir, y'a plein de poisson

Elle sentie le regard interrogateur de l'enfant sur elle, sur son frère, sur Yoite, puis à nouveau sur elle.. Avant de sentir sa petite main se glisser dans la sienne. Elle sourit, se redressa, et la conduit un peu plus loin, à peine, juste devant les bac. Elle utilisa l'argent de Yoite - se disant qu'il ne lui en voudrait pas, sinon elle le rembourserait - pour lui payer un essai. Mais d'un oeil, elle les observait toujours. Cet homme ne tenterait rien contre Yoite.. elle y veillerait personnellement. Que son professeur le veuille ou non, elle ferait tout pour lui.. elle sera ses mains entre elles. Tout.

Ednaëlle regardait la fille jouer avec un petit sourire. Elle semblait assez douce, mignonne, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi une enfant comme elle ce retrouvait dans une embrouille aussi grande et aussi noir ! La pauvre enfant.. Elle lui caressa faiblement la tête, à peine, l'effleurant, et elle laissa son sourire partir. Elle c'était sentie un peu mal sous se contacte. Pourquoi ? Elle ne le savait pas vraiment. Sûrement une mauvaise impression, que pouvait bien faire une enfant comme elle. La petite fille avait presque réussie à chopper un poisson quand la voix de Yoite arriva jusqu'à ses oreilles. Elle se retourna à moitié, le regardant, l'écoutant aussi attentivement que possible.

- Ed... Tu te trompe lourdement sur le danger. Yukimitsu est... mon ancien assistant, il n'a aucun pouvoir, juste une formation de combat. Il n'est pas celui qui m'éliminera, c'est elle qui doit le faire, avec son aide. Et crois moi, elle est pas la soeur de se type. Crois moi.

Elle ouvrit grand les yeux et se leva d'un bon en voyant Yoite subitement près du fameux Yukimitsu bloquer son point. Elle regarda la fillette qui venait de s'accrocher à sa robe. Elle la regardait, ses mains serrant ses vêtements, les larmes aux yeux presque. C'était elle le danger ? Yoite ne lui mentirait sûrement pas, mais c'était vraiment dur à croire. Elle serra les dents et repoussa l'enfant. Rapidement, elle était à côté de Yoite et elle les sépara, se plaçant entre eux deux. Oui c'était risqué.. elle le savait parfaitement, elle n'était pas non plus totalement conne après tout. Elle regardait devant elle, le regard un peu baissé vers le sol.

- Nous sommes dans un lieu publique. Donnez un seul coup et je vous jure que vous le regretterez.

Elle tourna son regard tranquillement vers l'homme et le fixa, droite, le plus calmement possible. Il y a une chose à savoir avec notre petite Ednaëlle.. Sa mère la rejeta à sa naissance car elle avait vue dans le bébé qu'elle venait de mettre au monde l'image de son premier mari. Qui était il ? Arquen Deloth, ancien élève de l'école StarthClyde, connu pour son goût du crime et de la torture psychologique. Bien sur qu'elle n'est pas comme ça ! Mais si cette femme à vue une ressemblance, dîtes vous bien que vous ne connaissez peut être pas toute la vérité. Une grande partie, presque tout. Presque. Elle n'est pas une psychopathe ou autre, loin de là. Elle est douce, gentille et volontaire, un peu naïve, trop volontaire pour aider les autres. Elle retira ses mains, posé sur le torse de l'homme et sur celui de yoite, les reprenant contre elle. Maintenant il était temps que tout ça ce termine. Elle sourit faiblement

- Excusez nous.

Elle glissa ses doigts dans ceux de Yoite et voulu partir.. Où ? Elle ne savait pas trop, elle voulait juste s'écarter de ces gens là !Elle jeta un regard à l'ennemi de Yoite, ce demandant s'il allait les laisser partir si facilement

Ednaëlle ramena son regard devant elle. Elle marchait au hasard des rues, ne faisait pas vraiment attention à leur destination en réalité. Elle voulait juste s'éloigner et en voyant que le couple étrange ne les suivait pas, elle était d'autant plus motiver pour changer d'endroit. Son coeur battait très fort. Elle avait fait quelque chose de vraiment stupide, elle en avait conscience, mais sur l'instant, c'est l'une des seuls choses qui lui était venu à l'esprit. L'endroit n'était pas beaucoup peuplé quand elle sentie Yoite serrer sa main et la forcer à s'arrêter. Elle s’exécuta, se retourna vers lui et le regarda avec des yeux interrogateurs. Il y avait un problème ?

- Merci. C'était un acte proprement stupide mais merci. Visiblement ils nous ont lâché. On est à l'abri pour le moment, ils n'ont envoyé qu'un seul couple, sinon ils ne se seraient pas dévoilé comme ça. On peut profiter maintenant ma belle.

L'élève ouvrit de grand yeux en l'écoutant et baissa les yeux. Elle murmura un "désolé" suivit de son ami "excusez moi", mais ses deux tentatives pour se faire pardonner se perdirent dans le bruit de la foule. Elle n'y avait pas penser sur le coup, elle avait agit de manière la plus logique pour elle pour qu'ils soient tranquille. Et ici, la plus stupide était la plus logique. Profiter ? Cela semblait bien compliqué pour lui de pouvoir profiter.. surtout maintenant. Elle s'en voulait horriblement mais c'est à ce moment là qu'il lui vola un petit baisé..Mon dieu qu'elle aimait ça ! C'était une pensée torturante pour elle, mais elle ne pouvait pas le nier. Elle regarda autour d'elle et l'attira dans une petite ruelle sans personne, pas vraiment éclairé. Elle le posa contre un mur, baisa à nouveau la tête, ayant lâché sa main.

- Excusez moi, je n'ai pas penser à ce qui aurait pu arriver, je voulez juste qu'il vous laisse tranquille... que.. que je puisse profiter de vous sans ennui.

C'était vrai et surtout sincère. Elle releva les yeux, le regarda un peu hésitante, se demandant si elle en avait le droit après tout ça.. oh et puis, si jamais elle n'avait pas le droit, il lui dirait sûrement, à n'en pas douté. Elle posa ses mains faiblement et vint l'embrasser amoureusement et discrètement. Ici, il y avait très peu de chance de les voir, par conséquent, il allait avoir moins de préoccupation.. n'est ce pas ?

- J'ai agis .. de manière stupide car j'avais peur.. qu'ils vous prennent à moi...

Elle restait proche de lui, mais elle baissa encore la tête, ne pouvant soutenir son regard en lui disant tout cela. Elle était rouge. Troublée. Perdue.. Bref ! Amoureuse. Et il est bien connu qu'on fait des bêtises quand on est amoureux, non ?

Le baiser que lui offrit Yoite était bizarre.. Elle le senti lui relever la tête et posa sur un lui un regard assez étonné. Elle attendait sa réponse avec une certaine anxiété, ayant un peu peur de ce qu'il pouvait lui répondre. Ce n'était pas de la fausse confiance qu'elle avait eu en se mettant entre les deux hommes. Elle doutait que celui ci ose sauter sur Yoite, ou même sur elle, avec autant de monde autour. Et puis, si jamais elle avait tout comprit, il n'était pas si dangereux que ça, au niveau des pouvoirs bien sur, c'était surtout la petite... elle avait toujours du mal à le comprendre par contre. Comment une fille aussi petite et mignonne d'apparence peut être dangereuse ? Il ne faut pas se fier aux apparences.. Jamais. Il posa ses mains de part et d'autre d'elle pour l'attirer un peu plus contre lui, et elle se laissa faire sans aucune protestation. Il l'embrassa à son tour, doucement, puis avec une certaine force qu'elle eu peine à lui rendre, lâchant un faible bruit contre ses lèvres. Quand il la libéra, elle était presque à bout de souffle. Il déplaça ses mains sur son visage et sur son épaule pour la regarder dans les yeux.

- Rien ne nous séparera.

Elle sourit bêtement, tout simplement, sentant une grande chaleur chaude dans son coeur. Sur l'instant, elle c'était dit que peut être il allait encore la gronder. Elle sourit un peu. Elle était si contente ! Elle remarqua soudainement un peu la situation. Dans la rue, elle l'avait attirée dans cette ruelle déserte pour parler un peu puis l'embrasser. Maintenant qu'elle y pensait, c'était un peu.. on pouvait y trouver plusieurs signification auquel elle ne pensait pas forcément. Elle balbutia toute seule et finit par poser sa tête contre son torse, se blottissant. Elle respira calmement pour faire disparaître sa rougeur

- Je ferais tout pour que rien ne vous arrive..

La jeune femme blonde était sincère. C'était ça le problème, elle pesait chacun de ses mots, et là elle était sincère, elle était prête à tout. Elle releva les yeux vers lui, déposa un nouveau baisé mais sur sa joue cette fois et sourit encore un peu faiblement, ses mains toujours sur le torse de son professeur

- Que voulez vous faire ? Je vois bien que vous surveillez toujours au cas où d'autres personnes viendraient.. alors choisissez ce qu'il faut faire pour que vous soyez plus détendu.

Ses doigts se perdirent sur le haut de ses vêtements, jouant un peu avec pour occuper son esprit. Elle rougissait trop rapidement, alors au moins comme ça, elle était sur de ne pas faire trop de gaffe

- Je pense qu'on pourrait tout simplement danser un peu. Je n'ai pas pratiqué depuis un bon moment, et j'ai peur de rouiller. Si tu as envie on pourrait tout bonnement se trouver un lieu approprier.

Danser ? Ednaëlle se sentait plutôt impressionnée de avoir qu'il savait danser. Il savait danser quoi ? Il avait fait de la danse pourquoi ? Il en avait fait longtemps ? Tant de chose qu'elle avait en tête et qu'elle se retint de lui poser pour ne pas le couvrir d'un tas de question au final par très importante. Elle ne savait pas vraiment danser, elle avait un peu apprit, mais pas beaucoup. Il dansait sûrement mieux qu'elle, à ne pas en douter.. Elle se concentra donc pour un premier temps sur le lieu où ils pouvaient faire cela. Elle avait l'impression d'avoir hérité de sa peur, et élimina de son esprit tous les lieux trop à vu qui pourrait leur causer des soucis. Qui sait, peut être qu'ils essayeront de les retrouver ! En sachant qu'ils les avait suivit depuis un moment, il serait étonnant, même très, qu'ils abandonnent ainsi subitement. Non ? Elle regarda autour d'elle. Elle était sur d'être déjà venue par ici.

Sans lui demander son avis, de toute manière ce n'était pas la peine de poser encore des questions inutiles, elle prit sa main et continua à marcher dans la ruelle. Elle était déjà venue ici ! Elle savait ce qu'il y avait non loin maintenant. Ils marchèrent un peu et rapidement, ils débouchèrent sur une place à l'abris des regards. Une petite place, dos aux immeubles, avec deux autres rues pour choix. Avec une fontaine au milieu, avec un ange.. l'endroit était relativement éclairé et, pour le moment, désert. Quoi de mieux ? Elle avança vers la fontaine et se retourna vers Yoite, assez fière d'elle.

- Que dîtes vous d'ici pour danser ? Je doute qu'ils nous retrouvent, j'y suis venue la première fois en me perdant ici, alors à moins de connaitre le lieu, il est impossible qu'ils sachent où nous sommes.

Elle lui sourit à nouveau, vraiment fière d'elle ! Cela n'arrivait pas souvent, elle pouvait profiter un peu quand même ! Elle se retourna et déposa son sac tranquillement sur le rebord de la fontaine. Elle enleva ses chaussures, n'aimant pas danser, surtout avec des chaussures à faible, mais présent malgré tout, talon et se revient vers lui, d'un pas lent, les mains derrière le dos.

- Je vous préviens, je ne sais pas danser..

Ednaëlle se laissa porté par les mains de son professeur, ce retenant de rougir. Il s'approcha d'elle, glissa une main contre la sienne, l'autre sur ses reins, l'attirant contre lui. Elle posa sa main libre sur son épaule et le regarda.. c'était dur de ne pas rougir ! Il pencha la tête. Elle sentait son souffle près de son cou. Elle se rappela de ses baisers étranges dans le cou et cette fois, elle rougit un peu. Pas au souvenir de l'acte, non, mais en se souvenant qu'elle avait aimée ce qu'il avait fait ce jour là. Ce qui lui dit à l'oreille lui donna encore plus de raison de rougir là par contre

- Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave, tu vas apprendre tranquillement... ... Et merci pour l'endroit, c'est magnifique. Bien que ça donne pas spécialement envie de danser, mais plutôt de t'embrasser et te contempler.

C'était adorable, gênant, mais beau et si mignon ! Les hommes en générales n'aime pas beaucoup que l'on dise "tu es mignon" ou un autre truc dans le genre. Peut être que ça leur rappel trop leur enfance, quand toutes les femmes penchés au dessus d'eux leur disait "oh, mais qu'il est mignon" ou bien "que tu es mignon !". Alala, Freud, que ferions nous sans toi ? Elle tourna un peu la tête alors pour déposer un baisé sur sa joue. Vu qu'il avait sa bouche à son oreille, elle ne pouvait pas vraiment faire des miracles. Elle essaya de parler aussi faiblement que lui alors, se demandant si cela aurait le même effet de gêne.. mais en même temps, c'était une gêne agréable, elle ne pouvait pas dire le contraire.

- Vous pouvez m'embrasser autant que vous le souhaitez.. nous danserons plus tard.

Elle posa ses yeux sur lui et réussit enfin à capter son regard. Avec une chance qui venait dont ne sait pas trop où, elle réussit à ne pas rougir encore plus en disant ses mots, au contraire, la rougeur commença un peu à disparaître. Ils étaient toujours dans une position de danse, à s'observer l'un l'autre.. non, elle, elle avait déjà depuis longtemps perdu ses yeux dans les siens, attendant la réponse de l'homme qui faisait battre son coeur. Elle sourit alors un peu. Oui.. elle avait eu un peu confiance en elle en disant ça, voilà pourquoi elle ne rougissait pas ! Mais elle savait qu'elle rougirait de la sorte tout le long de sa courte vie de toute manière.

Elle ne se fit pas prier pour jouer encore avec moi. Elle se mit à murmurer pour moi. C'était une douce sensation, comme si le monde s'offrait à moi dans sa véritable splendeur. Chaque fois je ne cessais de la redécouvrir, même si cela ne faisait qu'une semaine, j'aurais put jurer que je la connaissait depuis des années. Tout était si naturel avec elle, jamais rien de forcé, jamais rien d'inconcevable. Juste elle, et moi, dans un cadre paradisiaque. Dans un sens j'étais jaloux, jaloux d'elle, qui finalement arrivait à me rendre la joie, alors que je n'étais pas certain de pouvoir en faire autant.

- Vous pouvez m'embrasser autant que vous le souhaitez.. nous danserons plus tard.

Et voilà qu'elle me tentait à nouveau, me sussurant ça à l'oreille. Si je m'étais écouté ne serait-ce qu'une seconde, je doute qu'elle serait alors encore capable de parler. Mais je ne fis que la serrer un peu plus contre moi, puis ma bouche descendit lentement le long de son cou, pour finalement y déposer un baiser. Bien entendu j'aurais adoré pouvoir lui sauter dessus et la couvrir de baisers, mais ce jeu là avait autant de charme. L'obligation de se contrôler était... excitante dans un sens. Bien que l'on ne parle sans doute pas d'excitation pour cela. J'avais réellement envie de la voir danser avec moi, mais cela vallait-il ce qui pourrait se produire si nous ne le faisions pas? Aucune idée, et puis finalement je cédais. Mes deux mains se placèrent sur ses hanches, ma bouche traqua la sienne sans oublier de déposer des baisers tout le long de son cou, avant de finalement se river au sienne. J'étais conscient de ne pas avoir répondu, j'étais conscient d'où nous étions, tout comme j'étais conscient qu'elle était là, contre moi. En revanche j'étais inconscient du reste, plus rien, juste elle, moi et ce lieu magique. Mes mains se firent bien plus douces que mes baisers, passant tendrement dans son dos, et un peu sur ses hanches. Je ne m'aventurais pas plus loin, d'une part par respect et de l'autre pour ne pas l'effrayer. Mon coeur battait à tout rompre, mon cerveau semblait s'être mit sur "off", je ne pouvais plus que penser à une chose, une seule: Ednaëlle, la magnifique ange blonde, contre moi, admirable, magnifique, douce et tant encore, c'était ainsi que je la voyais, et croyez moi, c'est ainsi qu'elle était.

[Un peu court, j'en conviens. Désolé.]

Ednaëlle resta un instant dans le silence le plus parfait, Yoite ne bougeant plus d'un pouce. Elle se mordilla la lèvre un peu plus fort. Avait elle dit quelque chose qu'elle n'aurait pas du dire ? Zut.. peut être qu'il avait trouvait au final sa proposition beaucoup trop avenante à son goût, qu'il était déçu que la part de sa .. "petite amie". Elle s'attendait à ce qu'il la lâche et recule, c'est pourquoi qu'involontairement, elle resserra sa prise sur sa main et son épaule, à peine, mais il avait du le sentir. Puis plus rien. Ses mains se retrouvèrent sans prise et elle ouvrit grand les yeux, frissonnant en recevant les baisers de son professeur dans le cou, fermant faiblement les yeux par réflexe. Sans y être préparer, c'était vraiment horrible, on ressentait la moindre sensation sans arrêt, on ressentait... vraiment tout. Vraiment. Sa bouche arriva sur la sienne avec une force assez surprenante. Elle recula faiblement la tête sous le coup avant de la faire revenir doucement pour lui rendre comme elle le pouvait. Ses deux bras vinrent autour de son cou pour l'enlacer de manière douce et tendre. Elle ressentait tout, absolument tout. Et dans le tout, je comprend également les mains qui commencèrent sur ses hanches avant de remonter le long de son dos. LE sentant faire, elle se cambra un peu vers l'avant, comme pour éviter les mains, peu habitué, mais se collant totalement à lui du coup. Elle rougit, sans oser pourtant arrêter le baisé qui était entrain de se produire. Il caressa son dos tout le long de leur embrassade avant de descendre ses mains à nouveau sur ses hanches.

Là, la jeune femme recula la tête, stoppant finalement le baiser pour reprendre son souffle. Elle était rouge et ne le regardait pas dans les yeux pour le moment. Le paradoxe de la douceur de ses mains avec la force de ses lèvres étaient incroyablement agréable. Elle avait tout oubliée l'espace de ce moment : les ennemis qui étaient quelque part dans la ville, le fait même qu'ils étaient dans la ville ! Un peu comme l'autre jour, dans sa chambre.. elle avait tout oubliée. Sur que, lorsqu'elle se rendrait compte du lieu, elle n'osera plus parler pendant un moment.. mais pour l'instant, elle s'en moquait. Elle releva les yeux, le regarda tendrement. Amoureusement, totalement. Elle sourit faiblement, posa ses mains sur ses épaules et vint l'embrasser à son tour, plus doucement, moins longtemps, mais un baisé bien présent également avant de glisser vers son oreille, la mordillant faiblement, caressant son cou de ses lèvres... Et releva la tête, rouge. Elle le regarda dans les yeux, elle faisait ce qu'il lui avait déjà fait en réalité, supposant que si elle avait apprécier, il aimerait aussi.

- Je vous aime..

Un simple murmure. Mais une grande vérité, collé à lui, qu'elle se sentie de lui dire, attendant sa réaction à ce qu'elle venait de lui faire, un petit sourire sur le visage.

Ednaëlle ouvrit grand les yeux, surprise, quand Yoite la relacha totalement, laissant ses bras aller le long de son corps. Elle le relâcha à son tour, inquiète de le voir sourire de manière si étrange. Mais il semblait en même temps vraiment heureux. Elle ne connaissait pas ce genre de sourire, et ne comprenait pas vraiment pourquoi il réagissait soudainement de cette manière. Peut être un choque quelconque du à quelque chose ? Elle ne pensa pas beaucoup plus longtemps car il l'embrassa à nouveau, de manière tendre, si tendre qu'elle crue qu'elle allait fondre. Puis, il prit doucement sa main pour l'attirer après lui. Elle le suivit tranquillement sans résister un seul instant. Elle était tellement éprise de lui.. elle ne voyait pas comment elle pourrait lui refuser la moindre chose ! Elle s'assit sagement à ses côtés, l'admirant, le regardant en souriant un peu. Elle repensa à la rougeur qu'il avait eu après qu'elle lui avait mordiller l'oreille, c'était amusant de voir que lui aussi était si sensible sur ses endroits là !

- Je t'aime Ednaëlle. Crois moi. Je t'aime.

L'élève baissa les yeux un instant, souriant toujours un peu. Elle rit très faiblement. Heureuse, oui c'était le mot. Elle était définitivement heureuse avec lui. Et l'entendre dire tout ça.. c'était incroyable ! Elle ne pensait pas pouvoir avoir cette chance un jour. Elle prit la main libre de Yoite et l'attira, la posant avec une grande douceur sur sa poitrine. Elle rougit, mais comme ça il pouvait sentir ! Sentir comment son coeur battait vite, beaucoup trop vite, près à s'envoler ! Elle n'osa pas relever les yeux, tenant sa main sur sa poitrine.. Elle n'avait jamais rien fait d'aussi gênant de toute ça vie. Mais elle ne se sentait pas mal pour autant. Pourquoi ? Car elle avait quand même sa robe ainsi que son soutien gorge. Nue, elle n'aurait jamais pu faire ça. Nue, elle serait tout simplement terrifier, sans oser le dire, sans oser arrêter ce qui peut se passer dans ce genre de circonstance

- Vous sentez ? C'est la preuve que je vous crois. Que je vous croirez toujours..

Elle respira un grand coup pour essayer d'oublier l'endroit où était la main de son professeur et le regarda enfin dans les yeux. Elle s'approcha de lui pour l'embrasser tendrement. Mais, sur la petite place que laissait la fontaine pour s'asseoir, elle lui tomba à moitié dessus en l'embrassant. Résultat ? Ils tombèrent à l'eau. Elle arriva à cheval sur lui, tenant sa tête entre ses mains. De peur qu'il se face mal, elle l'avait prit par la tête pour qu'il ne se la claque pas. Trempé, sous la chaleur.. Elle le regarda dans les yeux, d'abord inquiète, mais voyant que tout aller bien, elle commença à rire, sans pouvoir se retenir. Se sentant terriblement idiote.

- D-d-désolé

Elle posa ses mains sur son torse, riant encore, mais à sa manière, faiblement.. Et souriait du coup presque totalement, pour la première fois depuis qu'elle était avec lui, pour la première fois depuis longtemps.

Ednaëlle riait, tranquillement, essayant de se retenir le plus possible pour qu'il ne pense pas qu'elle se moquait de lui. Ce n'était pas un grand éclat de rire, elle restait elle même, une personne assez réservé donc par définition. Après avoir parlé, elle se mordillait la lèvre, n'ayant absolument pas remarqué que le haut de sa robe, sur le côté gauche, avait glissé le long de son épaule dans la chute. Encore une fois, ils étaient à deux, et définitivement trempés ! Enfin, lui plus qu'elle car il était en dessous. D'ailleurs, n'était elle pas trop lourde ? Elle n'eu pas vraiment le temps d'approfondir cette pensée qu'elle vit la main de son cher professeur venir vers elle. Elle remonta de sa hanche à ses côtes, passa près de sa poitrine sans pour autant la toucher et remit sa bretelle en place. La voilà rouge. Elle avait frémit en sentant sa main et avait refermé ses doigts sur son haut, faiblement crispé. Elle le regarda droit dans les yeux. Que voulait il au juste ?

Elle poussa un faible cris de surprise quand, d'un coup de hanche, la tenant d'une main, il la renversa pour qu'elle soit allongé dans les 15 centimètres d'eau autour de la fontaine. Elle le regarda avec de grand yeux et remarqua que, en tournant de la sorte, sa robe s'était relevé, remontant généreusement sur son ventre. Non ! Elle sursauta, rougit encore plus et voulu la remettre en place. Mais ses mains rencontrèrent uniquement les épaules de Yoite qui avait déjà déposé ses lèvres sur sa peau. Elle poussa en tremblant faiblement, gênée, perdue et totalement désemparée. Il remonta en embrassant au possible sa peau, se décolla pour survoler la partie encore habillé et l'embrassa. Elle lui rendit à moitié, encore trop sous le choque. Sa main se referma sur ses hanches avec une douceur sensuelle terrible. Sa bouche descendit à nouveau sur son cou et elle ferma les yeux, posant une main sur sa bouche pour retenir tous ses bruits. Il s'approcha de son oreille

- Ce n'est rien mon ange. Ce n'est rien.

Elle n'osait plus bouger ni parler. Elle rouvrit les yeux, hésitante, quand il descendit à nouveau ses lèvres, s'arrêtant sur son torse, sur la partie nue. C'était .. terriblement gênant ! Elle ne sentait pas vraiment sa peau sur la sienne car il gardait toujours ses gants. Son coeur avait envie de lâcher tellement qu'il battait fort et rapidement. Que faire ? Elle ne pensait même pas à lui demander d'arrêter, elle avait trop peur qu'il le prenne mal.. Sûrement que si jamais elle était moins "coincée" elle profiterait de ce moment pour jouer et le tenter ! Mais elle ne connaissait rien de ses choses là. Ednaëlle posa ses mains tremblante sur ses cheveux et elle arrêta de trembler. Elle caressa doucement la tête de l'homme qui faisait battre son coeur et qui allait finir par la tuer s'il continuait ainsi !

- J-je.. p-p-pardonnez moi. J'aimerais vous faire p-plaisir.. suivre vos env-vies mais j'ignore comment en fait..

Elle ne parlait pas de plaisir sexuel, même si dans cette situation, il est vrai qu'on aurait tendance à y voir cette signification. Elle respirait difficilement mais discrètement. Elle prit son visage dans ses mains, l'attira à elle.. Le regarda dans les yeux et l'embrassa amoureusement en y mettant toute la passion possible et imaginable. Un baisé, comme elle en faisait rarement car cela la troublait toujours trop. Un baisé amoureux pour un amour.. Délicatement, elle glissa ses mains le long du dos de Yoite avant de revenir vers ses bras. Avec tendresse, elle lui retira ses gants et le regarda dans les yeux. Elle mis ses mains au dessus de sa tête, dans l'eau, tenant les gants solidement.

- S.. si vous d-devez me toucher.. Je veux s-sentir votre peau. Pas du cuir.. votre peau.

Sa voix était faible, uniquement pour lui, et encore, pas sur qu'il ai tout entendu ! Mais elle n'en doutait pas elle. Elle serra sa prise sur les gants pour montrer qu'elle était déterminée, en total contraste avec sa rougeur et ses yeux qui finirent par fuirent le contacte trop long. Elle l'embrassa rapidement, furtivement et reposa sa tête dans l'eau. Sa peau contre la sienne..

Comment lui faire comprendre ? Ednaëlle pouvait parfaitement comprendre et imaginer à quel point il devait détester ses mains noircit par la maladie. Mais comment lui faire comprendre qu'elle l'aimait telle qu'il était et qu'elle ne voulait pas qu'il reste des choses comme des gants entre eux ? Ce n'est pas sexuellement parlant, mais plutôt quand prenant sa main, elle voulait le tenir lui, et non un morceau de tissu quelconque. Le sentir, sentir ses doigts, son coeur, ses lèvres.. Elle l'aimait. Entièrement, sans mesure et sans retenue ! C'était bien la seule chose pour laquelle elle ne se retenait pas d'ailleurs ! L'amour qu'elle lui portait était sans limite.

Il sembla réfléchit un instant à l'absence de ses gants.. un seul petit instant car il se remit à toucher son corps rapidement. Il posa une main sur sa jambe et remonta méthodiquement en caressant toutes les parties qu'il pouvait trouver sur son chemin. Sa peau était douce et rugueuse à la fois, c'était étrange.. Elle frémit sous le contacte. Il arriva à sa joue, la caressa et l'embrassa tendrement, ce qu'elle s'empressa de lui rendre. Et sa deuxième main alors ? Il l'utilisa pour attraper les poignets d'Ednaëlle. Sur l'instant, elle ouvrit de grand yeux, ne bougeant pas d'un poile les bras. Quel contraste étrange ! Elle aimait, quoi qu'elle dise, les baisers qu'il lui faisait, mais voilà qu'en même temps elle se retrouvait prisonnière de celui qu'elle aime, presque impuissante quand il lui tenait ainsi les bras. Contraste entre le fait de subir et d'aimer.. Elle ne savait pas qu'on pouvait faire ça ! Elle ne pu y penser plus longtemps qu'il embrassait à nouveau son corps dénudé. Elle lâcha un petit bruit, essayant de rester calme et de contenir son coeur. Elle se cambra très faiblement sans s'en rendre compte, les yeux fermés sous ses baisers. Elle les rouvrit quand elle sentie ses dents. Que faisait il ?! elle le regarda et rougit à en mourir en voyant qu'il descendait sa bretelle, celle qu'il avait remonté avec soin un peu plus tôt. Son sein gauche vu presque entièrement découvert et il y déposa les lèvres. Elle se mordilla la lèvre, reposant sa tête dans l'eau. Tout ce qu'il faisait était toujours si doux ! Puis il glissa à son oreille

- Comme tu voudras. Je ne te toucherais pas avec mes gants. Mais tu devras juste faire ce que tu veux, sans te poser de question, enfin sans trop t'en poser.

L'élève la regarda dans les yeux. Elle ouvrit la bouche pour parler mais n'y arriva même pas. Elle respirait rapidement, était rouge, mais allait sûrement le rester encore longtemps, alors se détaille n'était plus trop important. Elle n'osait pas bouger de peur de faire une bêtise. Ce qu'elle voulait ? Elle ne savait pas, vraiment pas ce qu'elle voulait ! Tout était si confus, elle avait perdue tous ses moyens.. Et si elle se laissait aller, le résultat ne serait que pire. Elle essaya à nouveau de parler, le regardant sourire. Il était vraiment heureux alors ?

- J.. j.... ok...

Elle releva la tête, mordillant doucement ses lèvres et l'embrassa. Elle ne pouvait pas se retenir de ne pas réfléchir ! Elle entre ouvrit les lèvres, l'embrassa à nouveau et prit une initiative, peut être la seule de la journée, ou même du mois ! Elle l'embrassa à nouveau et glissa doucement sa langue vers la sienne, la caressant, jouant un peu avec puis recula sa tête pour rompre le baiser, les mains toujours prisonnière. Elle le regarda dans les yeux, attendant sa réaction.

- ... je... suis pas faite pour prendre des initiatives ... Alors.. *elle respira profondément, honteuse de ses mots* .. je suis entièrement à vous..

Et elle l'était depuis longtemps à vrai dire, depuis le tout premier baiser, son coeur était à lui. Elle avait juste mit du temps à s'en rendre compte. Elle semblait dans un autre monde.. Elle n'était concentrée que sur lui, oubliant totalement le reste, absolument tout. C'était déjà énorme pour elle avec son pouvoir.